28 Juillet 2012
Malcom McLaren disait : "Si vous ne commencez pas par voir des choses et les voler parce qu'elles vous ont inspirées, vous êtes stupides." Sans doute pensait-il à ces morceaux, qui semblants avoir été touchés par la grâce, s'éternisent dans nos cervelles sans que l'on puisse les en déloger, nous secouent de spasmes puis nous laissent ébahis par la lumière qui s'en dégage. En avance sur leur propre jeu, comment se séparer d'eux ?
"Maintenant tes cheveux sont si longs, et tu as l'air si maigre, tu es toujours aussi pâle, mais quelque chose a changé, tu es presque un homme désormais. Quatre ans et il m'arrive toujours de pleurer, le premier amour ne meurt jamais."
"Tu triais des photos et tu m'en as donné une, d'une religieuse qui jouait de la batterie, elle m'a semblé dingue, son nom était Katie. Je pense que tu es si drôle, tant de gens disent que tu l'as ainsi, mais je pense que tu es un bon mec, et je pense que nous pourrions être des oiseaux d'une seule plume."
"Quand on entend ton ami de la route, expliquer le noyau de ton monde mort, nous avons toujours attendu de mériter ton coeur. Et plus tard quand tu seras seul, permets moi de faire pleuvoir sur ton chemin. C'est ce que tu as toujours su : il n'y a pas de refus, seuls les plis de ton coeur. Et quand tu étais enfant, l'étrange moelle fondue te faisait sourire, par la rhapsodie naturelle."
"Et je ne sais pas où j'irais, et je ne sais pas ce que je verrais, mais je n'essaierais pas de le ramener à la maison avec toi. Comme le soleil du matin, tes yeux me suivront, pendant que tu me regarderas errer, maudissant le pouvoir qu'il représente. Parce que tout ce que je veux est ici et maintenant, mais c'était déjà là et parti, nos intentions durent toujours un peu trop longtemps."